De Ninh Bình à Sapa

Mercredi 20 mars 2024 : Tam Coc - Hanoï : 97,7 km et 33m D+ en 5h31 de vélo
Quand nous partons à 6h50 de l'hôtel, le temps est mausade mais il ne pleut pas. Pourtant au bout d'une vingtaine de kilomètres, c'est reparti. Heureusement elle cesse quand il nous reste encore 40kms à effectuer. Tout le long du parcours nous roulons en grande majorité au milieu des habitations. Et plus nous nous rapprochons de Hanoï, plus la circulation devient dense, bruyante et cahotique. L'entrée dans la capitale se fait malgré tout assez bien et à 13 heures nous arrivons à l'hôtel, que nous avons réservé sur " Booking ". Mais surprise, quand la réceptionniste nous indique que nous avons réservé pour ... 2 heures. Nous récupérons tout de même la chambre pour quelques dongs supplémentaires.
Après avoir déballer nos affaires, nous partons en ville, afin de commencer à trouver une solution pour nos vélos pour le retour en avion. Passage à un Décathlon tout proche, nous y restons une heure à discuter avec le directeur adjoint (nous aurons des cartons et une aide). En chemin, nous assistons à une magnifique fête de village (quartier d'Hanoï). 
Normalement le petit déjeuner commence à 7h30. Mais on nous a préparé deux gros Banh Mi avec à l'intérieur une énorme omelette, plus deux bananes et deux bouteilles d'eau.
Cet hôtel est tenu par une famille entière, principalement les femmes à la manoeuvre : cuisine, réception, nettoyage ...
La grand mère (si, si ...) avant notre départ, parle un petit peu le français.
Il ne pleut pas et nous pouvons apercevoir un peu plus le paysage.
Dans la région, la chèvre est un met apprécié. Alors en bord de route, les marchands en proposent.
Lors de la traversée d'une des nombreuses villes du parcours, sur une centaine de mètres des scooters viennent récupérer des canettons. 
Depuis le début de notre périple au Vietnam, il y a énormément de stands proposant souvent des lunettes de soleil et des casques de moto (très basiques).
Cette fois-ci, les lunettes ont été remplacé par des panchos en plastique. Donc, il faut s'attendre à la pluie ... Effectivement pendant 30 kilomètres la revoilà.
Nous sommes dans les faubourgs de Hanoï et la circulation commence à être dense.
A 3 heures nous sommes devant l'hôtel.
Le " Mia Hôtel " réservé sur " Booking ". La réceptionniste nous indique que nous avons réservé pour  ... 2 heures. Et oui, grosse erreur. 
Heureusement on peut avoir la chambre, mais un peu plus cher 500 000 dongs. 
Après avoir installé nos affaires et surtout pris une bonne douche, nous repartons pour aller au " Décathlon " se trouvant à deux kilomètres afin de trouver une solution pour emballer nos vélos pour l'avion. 
En chemin, au bord d'un petit lac, nous tombons sur une fête de quartier. Nous sommes les seuls occidentaux, alors très vite les responsables nous accostent et on se fait prendre en photo et filmer avec eux.
Une magnifique fête avec toutes les générations. 


Passer avec son bébé sous le palanquin lui apporte la santé et la force. Aussi c'est la cohue.
De grands sourires pour nous. Ils sont fiers qu'on partage leur fête de "village". Village entouré maintenant d'immeubles modernes et de grands centres commerciaux.


Les enfants sont tous contents d'échanger quelques mots d'anglais.
Après ce très beau moment, nous rejoignons le Décathlon. C'est le directeur adjoint du magasin qui nous accueille, avec qui nous discutons (du moins Anne-Marie) pendant un long moment. Du coup, pas de problème on pourra récupérer des cartons et ils nous aideront.
Avant de repartir, quelques petits achats (tee-shirt, polaire, casquette) nécessaires.
Nous retournons à l'hôtel, il est 18 heures, la circulation est devenue bien plus dense qu'à notre arrivée.
Sur les grands axes mais également dans les toutes petites ruelles.

Jeudi 21 mars 2024 : Hanoï - Hà Lộc, Phú Thọ : 88,2 km et 204m D+ en 4h53 de vélo

Quand nous partons à 6h30, bonne nouvelle il fait enfin beau. Nous pouvons apercevoir un beau ciel bleu au-dessus d’Hanoï. Pendant une bonne heure nous affrontons avec maestria la circulation bruyante, anarchique et impressionante de la capitale vietnamienne. Au bout d'une quinzaine de kilomètres, nous nous arrêtons devant la devanture d'un dentiste. Anne-Marie a mal à une dent depuis quelques jours, alors avant de monter dans les montagnes de Sapa, elle péréfére consulter ici. Il est 8h30, le cabinet n'ouvre qu'à 9 heures, nous patientons. C'est une jeune fille qui ouvre à l'heure, mais nous attendons encore une demi-heure avant que le dentiste arrive. Immédiatement, Anne-Marie est prise en charge par lui et par ses deux assistantes. Bilan, une inflammation ... à suivre. Il lui fait une ordonnance pour des médicaments, lui laisse son portable si cela ne passe pas et au moment de payer, il nous offre la consultation. 
9 heures nous repartons et sortons enfin au bout de cinq nouveaux kilomètres de la ville. Aujourd'hui, c'est notre jour de chance, en plus du beau temps, nous avons un vent favorable. 
A mi parcours nous visitons le magnifique petit village de Mong Phu. Une visite que nous faisons en partie avec un groupe de français, qui nous fait partager les explications de leur guide. Il nous faut encore trois heures pour ralier notre point de chute de la journée, la petite ville de Hà Lộc.
Arrivés à l'hôtel que nous avons réservé sur " Booking ", nous avons une mauvaise surprise. Il n'y a plus de chambre, malgré notre réservation...
Quand nous partons, enfin du ciel bleu.
Début d'une circulation intense
8h30, nous nous arrêtons devant un dentiste. Il faut attendre 9h pour l'ouverture.
En attendant, Philippe en profite pour rafistoler sa chaussure ... vive le scotch gris. Et pour graisser les pédales des deux vélos.
A 9 heures une jeune fille ouvre le cabinet, mais il nous faut attendre une demi-heure pour voir arriver le dentiste. 

Anne-Marie en compagnie du dentiste et de ses deux assistantes, devant le nom de son cabinet.
Pendant tout ce temps, nos vélos restés dehors étaient sous la surveillance d'un des nombreux préposés à la sécurité se trouvant devant les banques et certains magasins. Et on peut dire qu'il les a surveillés. De toute manière au Vietnam, il n'y a aucun risque.
A 9 heures nous reprenons la route. Nous traversons plein de petites villes avec leurs lots d'étals en bord de route. Par endroit il y a des spécialités. Si hier c'était la chèvre, ici, c'est du chien ...
Encore un transport particulier d'un scooter.
Des rizières bien verdoyantes 
Les écoles sont toujours bien décorées.
Le magnifique petit village de Mong Phu.
Sa porte d'entrée

La maison communale de Mong Phu a été construite à la fin de la dynastie Le en 1684, selon l'autorité de Son Tay.
Le village compte de nombreuses maisons anciennes, construites au 16ème siècle.
La maison de Son Tay
L'un des descendants de Son Tay habitant toujours dans la maison.
Pendant la visite du village nous croisons un groupe de français. Ils nous proposent de profiter de leur guide lors de la visite de la maison. Bien sympas.
Anne-Marie s'essaie à la pipe à eau.
Après cette sympathique visite, nous reprenons notre route. Il reste encore une quarantaine de kilomètres.
Nous franchissons un pont sur la rivière noire.
La rivière noire se jette ensuite dans le fleuve rouge.
Pendant quelques kilomètres nous suivons le fleuve rouge. 
En contrebas la route principale et sur la digue une petite route goudronnée pour les deux roues.
A Cổ Tiết nous avons déjà effectué 70 kms, nous commençons à avoir faim. Nous nous faisons un petit restaurant. Pas franchement bon, mais au moins on a mangé. A la fin, petit thé avec le patron.
Les imprévus des routes. Il nous faut prendre un petit chemin pour accéder à la route.
C'est bien vert.
Si tout le début de la journée, nous avons roulé sur des routes plates, les 15 derniers kilomètres sont constitués de nombreuses petites côtes et descentes.
Nous arrivons devant l'hôtel " San Phu Ha " que nous avons réservé sur " Booking ", à 14h30. Nous avons une mauvaise surprise, la dame qui nous reçoit, peu aimable et ne parlant pas anglais, nous fait comprendre qu'il n'y a plus de chambre, malgré notre réservation. Heureusement, un monsieur va s'occuper de nous et nous emmener dans un hôtel juste à côté, le " Hera Hôtel ". Bonne pioche, il est neuf, et nous sommes les premiers à étrenner la chambre que l'on nous donne. Parfait et en plus moins cher que l'autre, 420 000 dongs.

Vendredi 22 mars 2024 : Hà Lộc, Phú Thọ - Mậu A, Văn Yên : 100,5 km et 336m D+ en 5h48 de vélo
Juste avant de quitter l'hôtel, nous nous apercevons que nous n'avons pas payé la chambre hier soir. Une fois cette erreur rectifiée, nous partons à 6h50. Aujourd'hui, pas de soleil et un ciel relativement bas, avec une petite bruine pendant les deux premières heures. Nous roulons sur une belle route plate (pour une fois une 2 X 1 voie), en longeant pendant pratiquement tout le parcours le fleuve rouge, au milieu des rizières, des champs de maïs, de bananeraies et autres cultures. Il y a peu de circulation et nous traversons très peu de villages et de petites villes. C'est très plaisant. Les 20 derniers kilomètres sont d'une autre nature. Nous laissons les cultures de plaine pour pénétrer tout doucement dans la montagne, avec une succession de bosses, de descentes et de faux plats.  
Il est 13h45 qaund nous arrivons dans la petite ville de Mâu et rejoignons l'hôtel " Thien Huong ". Et comme la veille, nous avons la désagréable surprise de nous entendre dire qu'il n'y a plus de chambre. Une équipe de foot a réquisitionné la totalité de l'hôtel. Anne-Marie la première se met en colère en voyant le sourire de la réceptionniste et du gardien. Au bout de dix minutes, c'est au tour de Philippe de s'y mettre, en confisquant une dizaine de clefs de chambres. A ce moment là, petit moment de panique et surtout réaction de la part des hôteliers. Ils nous proposent une chambre que nous allons voir. La fenêtre n'a pas de vitres et ils ont perdu la clef. Passons sur l'état de la chambre. La dame nous la propose gratuitement. Mais nous déclinons. 
Philippe reprend son vélo, pour trouver un autre hébergement. Très vite il en trouve un, mais au moment de voir la chambre, la dame qui l'a reçu, reçoit un coup de téléphone, et après avoir parler avec son interlocuteur, indique à Philippe qu'il n'y a plus de chambre. Retour à l'hôtel " Thien Huong ", où Anne-Marie attend. Cette fois-ci, ils nous proposent une chambre dans un autre hôtel. La réceptionniste en scooter nous y conduit. 
Nous pouvons avoir une chambre, au même prix (300 000 dongs). Nous acceptons, même si celle-ci est loin d'être bien avec un matelas dur comme du béton. Mais au moins on a une chambre ...
Le long du fleuve rouge, des kilomètres et des kilomètres de plantations.
Des sépultures de partout dans les champs, au milieu des cultures.
Les paysans travaillent au milieu des tombes.
Un buffle d'un drôle de couleur 
A la petite ville de Yan Ninh, le GPS nous joue des tours. Nous nous retrouvons devant une caserne de l'armée. Demi tour ...

Le fleuve rouge, sur l'autre rive un village dans la brume.
Les vingt derniers kilomètres une succession de montées et descentes, avec parfois de forts pourcentages.
Nous commençons à découvrir les montagnes menant à Sapa.
L'une de ces bosses a obligé Anne-Marie à terminer à pied.
13h45 nous sommes à l'hôtel " Thien Huong " et notre mésaventure du jour.
L'hôtel " Nhà Nghỉ Hồng Phong 2 " que nous rejoignons une heure plus tard.
Nous acceptons la chambre, pas vraiment le choix, pour 300 000 dongs. Une chambre sans fenêtre, pas franchement propre, avec un matelas très dur. Mais on a une clef ...
Seul vrai problème, l'hôtel est à côté d'un Karaoké. Et il a fonctionné toute la nuit.



Samedi 23 mars 2024 : Mậu A, Văn Yên - Bảo Thắng : 90,2 km et 806m D+ en 6h15 de vélo
Après une nuit très moyenne, nous quittons cet hôtel à 6h30. Le temps est au beau, mais le ciel est très bas. Pendant une quinzaine de kilomètres nous sommes sur la même route que la veille avec ses petites montées et descentes. Au village de Trái Hút, nous changeons de rive, pour trouver une toute petite route en assez mauvais état qui longe le fleuve rouge serpentant entre les collines. Pour rester au plus près du cours d'eau, la route épouse le relief. Résultat, pendant les 70 kms jusqu'à Phố Lu, pas un bout de plat. Il est 13h30 quand nous sommes à Phố Lu. Nous avons repéré sur " Google " qu'il y a plusiseurs hébergements, mais aucun sur " Booking" et sur " Agoda ". Nous en visitons trois. Deux n'ont plus de chambre (semble t-il) et le troisième en a une, mais elle nous plait pas. A 6 kms de la ville, nous voyons que sur " Booking " il y a un hôtel avec une hambre à 300 000 dongs. Nous décidons de réserver. Avant de le rejoindre, nous faisons quelques courses et on se fait une assiette de riz avec un oeuf.
Pour arriver au " Cỏ Lau Village ", cinq kilomètres vallonés, puis 700 mètres très très raides (120m D+). Nous mettons pied à terre tous les deux. A 14h30 nous y sommes, nous obtenons notre chambre et nous installons. Mais une heure plus tard, nous avons une énorme fuite d'eau à la climatisation. Après avoir essayé de réparer, une heure plus tard, ils nous changent de chambre, en nous surclassant. 
Petite demeure
Succession de petites bosses
Dans la région, beaucoup d'entreprises de bois. D'un simple rondin de bois, ils font des plaques.
Petit arrêt pour admirer cet énorme cochon, partant pour un dernier voyage ...
Le propriètaire du cochon étant entrain de boire un coup, chez un copain, 
celui-ci, nous invite à boire un thé. Son habitation a une vue magnifique.
Toutes les écoles ont leurs murs d'enceinte magnifiquement peints
Des rizières tout au long de parcours
Magnifique maison traditionnelle.
Nous longeons le fleuve rouge.
Dans un petit village, les enfants sont tout contents de serrer la main d'Anne-Marie
Séchage du riz devant la maison en bord de route.
Pigeonnier
Les plaques de bois sèchent de partout
Sortie du village, la route grimpe et elle n'est pas bonne.
Des travaux sont en cours, mais que sur une toute petite distance.
La petite localité de Lang Thip est un lieu incontournable des plaques de bois. 
Les camions se succèdent pour charger les plaques ou décharger des rondins de bois.
Sue cette route à l'écart du grand axe, les enfants n'ont pas souvent l'occasion de voir des étrangers. Alors ils sont intrigués.
Au vietnam, le volley et le badminton sont très pratiqués, des terrains sont installés un peu de partout.
Nous en bavons un petit peu sur cette route défoncée qui n'arrête pas de monter et descendre.
Mais les paysages sont magnifiques.
Nous passons sur le petit pont Cầu Nhù qui franchit la rivière Sông Hông se jetant dans le fleuve rouge.
A côté le grand pont de la grande route réservée aux camions et aux voitures.
Après une petite heure à Phố Lu, à essayer de trouver un hébergement et à manger un bout, nous continuons notre route pour aller à l'hébergement que nous avons trouvé sur " Booking ". Un dernier kilomètre très très raide sur une toute petite route en très mauvaise état.
Le Cỏ Lau Village dans un écrin de verdure est constitué de plusieurs bâtiments de différents standings. Il y a même un camping avec des tentes.
Nous avons pris l'option d'une chambre simple dans un beau bâtiment.
Mais la climatisation va fuir, en plus sur des prises électriques.
On nous surclasse. Grande chambre dans l'hôtel.

Dimanche 24 mars 2024 : Bảo Thắng - Sử Pán, Sa Pa : 45 km et 1305 m D+ 446 m D- en 5h25 de vélo
Il est à peine 7 heures quand nous quittons notre hébergement, en prenant la petite route bien raide en descente. Les cinq kilomètres suivants se font sur la belle route qui mène à Lao Cai. Une route que nous laissons à XuâGiao pour prendre la route menant à Sapa. Pendant 25 kms nous roulons sur une petite route qui longe la rivière Ngoi Bo au milieu des rizières en terrasses. La route épouse le relief de la montagne, nous obligeant à sans cesse grimper des bosses au très fort pourcentage et aussitôt effectuer une descente aussi raide. C'est seulement au bout de 32 kms, au pont de Cầu Thanh Phú que nous allons enfin prendre régulièrement de l'altitude jusqu'au village de Công An Bản Hồ. La route devient alors plus douce, jusqu'au moment où il nous faut la quitter pour rejoindre l'hébergement que nous avons réservé. 1,7 kms d'une route ou plutôt d'un chemin parsemé de pierres et bien raide. La plupart du temps nous marchons et poussons nos vélos. Heureusement, la vue est spendide et l'hébergement le " Peace Home " que nous atteignons à 14 heures est magnifique et idéalement placé. Une dure journée, mais oh combien belle.
Prudence dans la descente au départ
Dans le petit village de XuâGiao, nous nous arrêtons pour acheter deux petits pains au prix imbattable de 4 000 dongs les deu,. le moins cher depuis le début de notre voyage.
Première borne avec l'inscription Sapa.
Les premiers kilomètres au milieu des rizières.
Pendant 25 kms nous voyons ce panneau une bonne dizaine de fois. Mais il semble qu'ils ne connaissent que ce chiffre. Car certes les 10% on les a eu à chaque fois, mais parfois c'était bien plus.
Nous sommes maintenant bien dans la montagne, alors les rizières sont en terrasses.
Petite pause pour se boire un nuoc mia
Avec une vue à couper le souffle.
Les paysannes sont entrain de repiquer le riz
Des portions de route sont des plaques de béton.
Cascade
Une bien belle portée
Première barrage " Thủy Điện Tà Thàng " sur la rivière.
Voyant Philippe prendre la photo du barrage, la dame a voulu voir la photo. 
Anne-Marie au sommet d'une des bosses de plus de 10% 

Un vieux paysan impressionné par Anne-Marie est tout heureux de lui serrer la main.
Après une montée, toujours une descente rejoignant le lit de la rivière.
Philippe a le sourire, malgré l'effort intense. Les vaches se bousculent pour nous voir passer.
Deuxième barrage
En franchissant le pont Cầu Thanh Phú, un bateau prélève le sable de la rivière.
A partir du pont, la route ne fait que monter. Changement de panneau, maintenant c'est du 6%. 
Encore une fois, ils ne doivent avoir que des panneaux avec 6 ou 10. Et là aussi, quand c'est indiqué 6, il faut s'attendre à plus de 6%, voir même pas loin de 10.
Des buffles bien pressées
Un peloton de canards pas farouches, qui ont mis du temps à se décider à traverser la route.
Récolte du manioc.
En bas la petite ville de Bản Dền et sa retenue d'eau.
Des vaches aussi agiles que des chèvres
Belle maison
Anne-Marie arrive sur une portion de la route très endommagée. 
Anne-Marie a voulu quand même passer en vélo, pendant que Philippe franchissait ce passage à pieds.
Une des ces nombreuses femmes de l'ethnie " Tay " que nous croisons lors de la montée.
Celle-ci vendait des bracelets. Anne-Marie en a pris un .
Toujours aussi beau
A Công An Bản Hồ, nous faisons une pause pour nous avaler un Banh Mi et boire un Coca. Des femmes Tay et Hmong ont essayé de nous vendre des sacs. On n'a pas de place ...
Dans le petit village une boutique avec un nombre impressionnant de machines à coudre bien anciennes.
La route est maintenant bien plus douce avec toujours ces magnifiques rizières en terrasses.
Oui, le GPS nous annonce de tourner à droite pour rejoindre notre hébergement. Encore 1,7 kms.
La chemin est raide, plein de pierres, alors on pousse les vélos.
C'est dur, mais les paysages en valent le coup.
Un paysan est entrain de faire baigner son buffle dans la boue. Et le ruminant adore ...
Sur cette route ou chemin, nous croisons du monde, à pied ou en scooter
de l'ethnie des " Hmong "
14h nous sommes à l'hôtel " Peace Home ".
Nous l'avons réservé sur " Booking " au prix de 354 000 dongs. Une petite chambre sympa avec vue sur les montagnes. Un cadre enchanteur.
Nous avons bien mérité un jus de mangue.
Le soir nous mangeons à l'hôtel un excellent repas (nem, pâtes aux légumes et soupe de courge).
Cette nuit, nous sommes les seuls clients.

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