Dimanche 31 décembre 2023 : Ban Gnang - Kor Lor Cave - Na Hin : 45,4 kms et 27m D+ en 3h09
Pour une fois nous ne partons pas avec le soleil. Ce matin, visite de la Kor Lor Cave qui n'ouvre qu'à 8 heures. Bien entnedu, nous sommes les premiers à prendre une des embarcations avec un guide. 3 heures de navigation aller et retour dans cette merveille géologique. De retour à notre hébergement, nous chargeons nos vélos et déjeunons dans le restaurant. A midi, nous enfourchons nos vélos pour rejoindre le village de Na Hin à une quarantaine de kilomètres. Les mêmes en ligne droite et plats que nous avons fait la veille. En arrivant, petit moment de panique pour retirer de l'argent. Le distributeur ne marche pas et on n'a plus de kips. Heureusement la dame de la banque (elle est fermée) nous indique un endroit pour changer des dollards. Ouf ...
La grotte de Kong Lor est en plein coeur du parc national de Phou Hin Bun. Cette caverne karstique fait partie des merveilles géologiques du pays et de l'Asie du sud-est. Elle a servi de refuge lors des bombardements pendant la guerre d'indochine. C'est à ce moment qu'ils se sont aperçus que celle-ci était traversante, grâce à un canard qui arrivait de l'autre côté 7,5km plus loin.
Elle est traversée par la rivière Nam Hin Bun sur une longueur de 7,5kms. Elle peut atteindre 100 mètres de haut et 90 mètres de large du côté de la chambre supérieure. D'innombrables formations calcaires, stalagmites et stalactites la parsèment.
Après avoir pris nos billets (200 000 kips par personne), nous avons deux cens mètres à effectuer dans une petite forêt pour atteindre le cours d'eau. De nombreux bateliers attendent leur tour. Une organisation gérée par les villageois grâce à l'aide d'une organisation française.
Une fois nos gilets de sauvetage enfilés , nous suivons un des guides qui va nous piloter dans la grotte.
Quelques centaines de mettre pour rejoindre l'entrée de la grotte, où de nombreuses barques attendent.
Nous assistons à la remontée d'une barque dans ce lieu, pas évident.
Notres guide nous fournit une frontale et nous embarquons, les premiers.
Une visite, entrecoupée par trois arrêts, afin d'admirer et marcher au plus près de cette merveille. Comme nous sommes les premiers visiteurs, les éclairages sont allumés au fur et à mesure de notre progression : grandiose.
Même Poupoule a aimé
La sortie après 7,5 kms
Nous retrouvons le ciel bleu, avant de rejoindre le village de Natuma pour une petite pause.
Un village dont la spécialité est le tissage, organisé en coopérative.
Quelques minutes après nous retrouvons notre guide et son embarcation, pour le retour.
Un retour beaucoup plus rapide, simplement interrompu par les embarcations remontant le courant, et donc prioritaires.
A 11h nous sommes de retour. Le temps de charger nos vélos et de déjeuner, nous pouvons partir à midi.
Le même trajet que la veille, avec du vent de face et toujours aussi monotone, même si les paysages sont beaux.
A 15h30 nous sommes au village de Na Hin, nous allons vite au distributeur d'argent car nous n'avons plus de kips. Malheureusement il ne marche pas, il refuse nos cartes.
Heureusement, une dame sortant de la banque, celle-ci est fermée, nous indique que l'on peut changer des dollards chez " Kim Hoi ". Ah Bon, mais c'est un vendeur de sacs de riz et autres. Effectivement c'est possible et en plus le taux n'est pas si mal.
La dame a longuement observé notre billet de 50 dollards tout en étant au téléphone, avant de dire OK.
C'est bon, on a des kips, maintenant on peut aller chercher une chambre. Le " Phamarnview Guesthouse " fera l'affaire.
Une fois installés, nous partons à la recherche de ravitaillement et d'un restaurant.
Direction le marché du village. On a eu du mal pour la première fois.
Le village comme à l'image de son marché, n'est pas vraiment très propre. Les enfants jouent parmis les détritus. Mais comme tous les enfants ne demandent qu'à jouer.
Nous terminons cette journée et cette année 2023 par un bon petit repas dans un restaurant, avec un patron super sympa. Merci à lui pour la bougie que nous avons mise sur un gâteau à la noix de coco afin de fêter l'anniversaire de Philippe.
Lundi 1 Janvier 2024 : Na Hin - Lak Sao : 56,7 kms et 749m D+ en 4h59 de vélo
Nous partons de bonne heure (6h25) car nous avons d'entrée une bosse de 8km que nous voulons effectuer avant le soleil et les camions. Une belle montée, avec de forts pourcentages et pour corser des passages complétement détruits par d'anciennes coulées de boue et de rochers. Une montée laborieuse, mais avec la récompense d'avoir une magnifique vue. Après une descente vite avalée jusqu'à Nong Coc, le reste du parcours est une succession de bosses bien raides entrecoupées de belles portions plates. Au passage visite de la grotte " Dragon Cave ". En arrivant à 13h30 à Laksao, nous trouvons enfin un restaurant très bon et pas cher. La dame nous offrant même deux petits pains pour notre petit déjeuner. Avant de trouver un hébergement, nouvelle galère avec les distributeurs d'argent, tous hors service. Nous avons juste de quoi dormir et manger.
Début de la montée, le jour se lève.
A mi montée, deux kilomètres très pentus, plus de 8%.
Nous nous arrêtons à un magnifique point de vue sur la plaine allant à Ban Gnang.
Après ce point de vue, une centaine de mètres plus loin, nous tombons sur un secteur bien mal en point.
Avec sur la fin, une pente nous obligeant à mettre pieds à terre.
Il est 8 heures passé quand nous sommes enfin au sommet.
Belle vue
Après une belle descente jusqu'à Nong Coc, la route est plate pour rejoindre Tha Bak et son pont sur la rivière Namkading.
Sur les rives, plusieurs barques fabriquées avec d'anciens obus.
Une belle plaine avec de nombreuses vaches qui èrent de partout.
Des petites filles jouaient dans l'eau. Avec force gestes, elles ont répondu qu'elles ne pêchaient pas de poissons, ni de grenouilles...
Un petit trou d'eau suffit aux lotus.
Une des nombreuses bosses du parcours.
Les belles maisons traditionnelles.
A 10h30, au sommet d'une côte, nous nous arrêtons pour visiter la grotte " Dragon Cave "
On sort de la grotte par le haut, pour ensuite suivre un chemin assez difficile qui mène à un point de vue.
Super vue au sommetAprès cette visite, nous retrouvons nos vélos pour terminer notre parcours du jour jusqu'à Laksao.
Il est 13h30 quand nous trouvons enfin un restaurant à l'entrée de la ville. Le 1er janvier est ferié ici aussi. C'est à dire pas d'école, d'administration, de services. Les magasins ou restaurants suivant l'envie du propriétaire. Or ceux-ci pour la plupart continuent la fête d'hier soir.
Le restaurant est tenu par une charmante dame qui parle l'anglais. Sa fille d'une douzaine d'années l'aide parfaitement. De plus, les plats sont très copieux et bons et ne coûtent pas grand chose.
Après nous être restaurés, comme la veille nous allons retirer de l'argent à l'un des distributeurs(ATM) de la ville. Aucun ne marche (soit hors service, soit la LDB une fois encore qui n'aime pas nos cartes). Heureusement, il nous reste un peu de kips pour terminer cette journée. Par contre, il faut impérativement attendre l'ouverture d'une banque demain matin pour retirer de l'argent avant de reprendre la route.
Nous trouvons un hébergement " Phoutthavong Hotel " pour 100 000 kips et filons nettoyer nos vélos qui en ont bien besoin.
Le soir nous retournons dans le même restaurant pour dîner.
Mardi 2 Janvier 2024 : Lak Sao - Nakay : 73,8 kms et 587m D+ en 5h21 de vélo
Pour une fois nous quittons notre hébergement assez tard. Nous sommes obligés d'attendre l'ouverture de la banque pour aller retirer ou changer de l'argent. A 8h30, ils sont d'ailleurs entrain de recharger le distributeur. Mais celui-ci ne marchera pas tout de suite, alors on a pris l'option de changer des €. Il est donc 9h20 quand nous enfourchons nos vélos pour continuer la " Boucle de Thakhek ". Pour commencer la route est plate, jusqu'au Keng Den. Puis nous attaquons une belle bosse jusqu'à Ban PhonSaar qui nous fait prendre un peu plus de 200 mètres de dénivelé. Petite descente qui nous mène au lac artificiel de Nam Theun. Puis jusqu'à Nakay, une route qui borde le lac, épouse les reliefs des portions non immergées.
Tantôt un coq dans les bras sur le scooter, et même un bébé avec perfusion : c'est le mode de transport.
Un garde en arme pour recharger l'ATM qui 1 h après ne marchait toujours pas.Une belle côte en début de journée
Ici, la police bloque la route avec une barrière et arrête qui elle veut, en tout cas pas nous.
Pierres sculptées en bord de routeLe lac
Le lac artificiel de Nam Theun, créé à la construction du barrage du même nom a immergé des dizaines d'arbres, sans compter les villages, sur des terres vallonnées. Ainsi, le paysage offre un spectacle un peu particulier, à la fois mortuaire et sublime, avec une alternance de troncs d'arbres immergés dans une eau calme et de petites îles verdoyantes.
Nouvelle barrière
Un des très nombreux bras
Dernière barrière sur laquelle on passe cette fois-ci
Seul pont en arrivant à Bathang
Pause de 13h30 au bord du lac
" Anunda Guesthouse " à Nakai
Mercredi 3 Janvier 2024 : Nakay - Thakhek : 81,8 kms et 116m D+ en 5h09 de vélo
Nous démarrons de Nakay à 6h30, par une longue descente de 5kms jusqu'au barrage de Nam Theun 2, qui nous fairt perdre 350m d'altitude. Puis la route devient totalement plate et tranquille. A l'intersection avec la route n°12 venant du Vietnam (juste après Nakaï), nous avons droit à une multitude de camions et cela jusqu'à Thakhek. A 10 kms de la ville, nous nous faisons une petite pause à Thafalang, pour quelques brasses d'Anne-Marie.
Après 5 kms de descente, nous arrivons à la centrale hydraulique de Nam Theun 2.
Nous parcourons ensuite quelques kilomètres le long de la rivière pour arriver à la deuxième retenue d'eau.
Après Nakaï, une grande plaine avec des rizières.
Petit arrêt devant une école primaire, au moment de la séance collective d'exercices corporels en musique.
Un peu plus loin, un établissement niveau collège. Le terrain de sport est envahi par les vaches, comme c'est souvent le cas.
Une belle route bien plate avec un peu de vent dans le dos. Seul bémol les camions.
Petite discussion très sympa avec un Allemand de 70 ans qui fait le parcours en sens inverse. Il y a dix ans, il a fait le tour du monde en vélo, pendant deux ans. Il nous conseille un hébergement pour Thakhek.
Après avoir trouvé un restaurant en bord de route, où ils ne servent que de la soupe de pâtes, très bonnne, nous prenons un chemin en terre, afin de rejoindre Tha Falang.
Tha Falang se trouve au bord d'une petite rivière. Les lieux ont été aménagés pour accueillir les familles et les fêtards. Très joli pour une halte et pour permettre à Anne-Marie de se baigner.
Une baignade au milieu de centaines de poissons.
Il est 14h30 quand nous arrivons à notre hôtel " Xoksaysub " conseillé par l'Allemand.
Certes un peu plus cher (200 000 kips) que ceux que nous avons eu ces derniers jours, mais la chambre est spacieuse, c'est très propre ... Pour deux nuits, c'est parfait pour se reposer. On nous permet même d'utiliser le jet d'eau pour nettoyer nos vélos.
Quand nous arrivons, un bataillon de dames sont entrain de balayer la cour.
Une fois installés et douchés, nous partons à la découverte de la ville, mais aussi à la recherche d'un " ATM ", pour retirer de l'argent. Le premier ne fonctionne pas, les suivants soit ne fonctionnent pas, soit notre MasterCarte ne marche pas. Finalement c'est la carte Visa de Philippe qui va nous permettre de retirer plusieurs millions ... de kips. Ouf ...
Thakhek est située au bord du Mékong, en face de la ville thaïlandaise de Khammouane, elle compte environ 40 000 habitants. La ville possède plusieurs maisons et édifices datant de l'époque de la colonisation française.
Thakhek a été le théatre d'un massacre commis par l'armée française le 21 mars 1946, après la reprise de la ville sur les combattants communistes, les troupes françaises ont massacré plus de 1 500 civils, dont une partie aurait été jetée dans un puits.Une partie de la ville très sympa en bordure du Mékong.
Après avoir essayé d'acheter des provisions pour nos petits déjeuners, on trouve du pain, mais ils ne le vendent qu'en grande quantité, dommage. Il est 18h30, on essaie alors de trouver un restaurant encore ouvert. Bien entendu tous les restaurants traditionnels sont déjà fermés. Nous sommes obligés d'aller au bord du Mékong, où se concentrent les restaurants un peu classe pour les touristes.
Certes c'est beau, clinquant, mais c'est cher. Il faut bien payer le cadre et le personnel en très grand nombre. Pas moins d'une douzaine dans celui que nous avons fait, pour 6 clients.
Une journée de repos qui se transforme en changement de programme. Après le mollet de Philippe, c'est Anne-Marie qui a un gros soucis à la hanche et au fessier. Si Philippe arrive à ménager son mollet, Anne-Marie ne peut vraiment plus. Alors nous consacrons cette journée à modifier et organiser la suite de notre voyage, sans utiliser nos vélos.
En premier lieu, nous trouvons une pharmacie afin d'acheter quelques pommades (Voltarène et une huile de massage aux herbes médicinales laotiennes).
Puis direction la gare routière, pour se renseigner sur les bus pour Paksé.
C'est assez folklorique pour connaître les horaires et les prix.
Après s'être fait une petite idée sur ce moyen de transport que l'on va sans doute prendre demain, nous allons visiter le bureau d'information du MAG (organisme humanitaire qui intervient pour déminer les terrains). Très intéressant et qui permet de comprendre le retard dans le développement du Laos : déminer avant de pouvoir cultiver ou construire.
Du coup, Anne-Marie a passé le reste de la journée à rechercher des informations sur cette partie de l'histoire et notamment la piste Ho Chi Minh.
Cette piste aux multiples bras pour 20000km carossables et 3000km de sentiers a servi lors de la 2ème guerre du Vietnam entre 1955 et 1975 pour acheminer hommes, matériel, munitions entre le Vietnam du nord et du sud. Effectivement, la 1ère guerre du Vietnam ou guerre d'Indochine a démarré suite à la 2ème guerre mondiale après la capitulation japonaise. Les japonais avaient envahi l'Indochine et les français ont voulu récupérer leurs colonies. Ho Chi Min et son général Giap ont donc combattu les français de 1946 à 1954 avec la défaite française de Dien Bien Phu. A la suite de cela, des accords ont eu lieu pour une séparation du Vietnam en 2 parties sur le 17ème parallèle : la république démocratique du Vietnam (Nord alliée au VietCong, front de libération du Sud Vietnam) et la république du Vietnam. Les uns alliés de la Chine et de la Russie, les autres des Etats-Unis.
La piste démarrait au Vietnam du Nord, passait au Laos puis au Cambodge pour revenir au Vietnam du sud. C'est ainsi que particulièrement de 1966 à 1975, les américains comprenant l'importance de cette voie ont essayé de la détruire en lâchant une quantité énorme de bombes à fragmentation sur le Laos. (1 lâcher toutes les 8 min, 24h/24 pendant 9 ans. 50 ans après, les laotiens paient encore un lourd tribu de ces bombardemants.
Nous terminons cette journée, avec un peu le bourdon, face au coucher de soleil sur la Thaïlande.
Vendredi 5 Janvier 2024 : Thakhek
Nous laissons notre chambre dès 8 heures, afin de rejoindre la gare routière de Thakhek pour essayer de trouver un bus pour Paksé. Après une grosse demi-heure sur place, le bus local étant trop petit pour prendre les vélos en soute et n'arrivant pas à savoir si d'autres bus partiraient ce jour-là, nous décidons de retourner en ville, afin d'avoir plus de renseignements auprès des agences qui vendent des tickets de bus.
Une fois sur place, nous apprenons qu'il y a que le bus de nuit avec couchette qui peut prendre nos vélos sans trop de risque. On décide donc d'acheter nos billets et ceux de nos vélos (au total 720 000 kips) auprès de Wang Wang. Une agence qui loue également des scooters et des chambres. Le départ pour Paksé est à 21h et dans le prix l'agence nous emmène à la gare en tuktuk. Rendez-vous donc à 20h devant l'agence.
En attendant il faut que l'on occupe la journée, sans avoir de chambre.
Nous terminons la matinée et prenons le repas de midi, au bord du Mékong. Philippe en profite pour mettre à jour le blog.
A 17h, sur la place de l'agence, Anne-Marie participe à un cours de gym pendant une heure.
A 20h nous sommes devant l'agence, prêts à partir. Nous avons acheté un grand sac, pour y mettre toutes nos sacoches.
En arrivant, une personne de l'agence (qui est aussi le chauffeur du tuktuk) nous indique que le bus a du retard (il vient de Vientiane) et que l'on ne partira d'ici, pas avant 22h, pour rejoindre la gare routière. OK, on attend. A 22h, nouvelle information, il faut encore attendre une bonne heure. D'accord, on n'a pas le choix. Et enfin à presque minuit, nous chargeons nos sacs et nos vélos et embarquons avec 7 autres touristes, direction la gare routière.
Bizarement, nous ne reconnaissons pas la route qui mène à la gare, mais il fait nuit ... A 0h30, le tuktuk s'arrête en bord de route, le chauffeur nous indique qu'il attend le bus, qui doit nous prendre à cet endroit. Quand celui-ci, arrive nous changeons de véhicule et chargeons tant bien que mal nos vélos et nos sacs dans la soute du bus, par l'unique porte de 80 cm de largeur.
Une fois, que Philippe s'est assuré que les vélos n'avaient pas été trop mal mené, nous montons à l'étage, où se trouve les couchettes. Toutes les couchettes, d'à peu près un mètre de largeur, sont déjà occupées par deux personnes. Anne-Marie en trouve une occupée par une religieuse et Philippe se retrouve derrière le pare-brise avec trois autres personnes. C'est parti, pour 6 à 7 heures de route ... dur dur.
Le bus démarre, et au bout d'un petit kiomètre nous apercevons la gare routière. Surprise, le bus s'y arrête. Une bonne dizaine de personnes en descendent. Mais ils doivent récupérer leurs sacs. Nous voilà à ressortir nos vélos et notre gros sac, afin de permettre aux autres de retrouver leurs affaires. Dans cette soute il y a de tout, des sacs de maïs, du matériel agricole ...
Après cette opération délicate, sous l'oeil de Philippe, afin de s'assurer que nos montures et notre sac ne restent pas sur le quai, nous pouvons enfin repartir. Du coup des places se sont libérées, nous pouvons occuper chacun une couchette, seul. Le bus repart il est 1h30 du matin.
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