Les 4000 Iles

Jeudi 11 janvier 2024 : Paksé - 4000 Iles (Don Det) 
Nous quittons assez tôt notre hébergement pour nous rendre en vélo à la station de bus dite " km 8 ", se trouvant à la sortie de Paksé. Il est 7h50 quand nous arrivons, un bus pour Nakason part à 8h. 
Nous nous dépêchons pour charger nos vélos sur le toit et nos sacoches sous les banquettes à l'intérieur du bus.
A 8 heures précises, il démarre. Heureusement, il y a encore de la place.
Pendant le trajet, nous allons faire une petite dizaine de haltes, soit pour prendre, soit pour faire descendre du monde. 
Cette maman avec sa petite fille, va descendre à un petit village, attendu par cinq jeunes filles, sans doute ses filles. Toutes heureuses de voir la petite.
Ce jeune à l'arrière du bus, va faire une grande partie du trajet comme cela, avant de descendre à quelques kilomètres de Nakasong. C'est le chauffeur du bus, qui lui indiquera son arrêt.
Ce monsieur décharge une machine pour découper le manioc.
A mi chemin, lors d'une petite pause dans un village un peu plus important que les autres, une bonne douzaine de femmes ont couru derrière le bus, avant qu'il ne s'arrête, pour nous vendre de la nourriture.
Un spectacle.
Chaque véhicule a droit à sa vente.
Il ne reste plus grand monde pour l'arrivée à Nakasong.
Il est à peine 11 heures quand nous arrivons à Nakason, après 135kms de route.
Le déchargement se passe bien, on a le temps ... Les vélos sont en bon état.
Notre bus.
Une fois remonté les sacoches sur les vélos, il nous faut faire que deux cent mètres pour arriver à l'embarcadère pour les îles de Don Det et Don Khon. 
Nous achetons nos billets (pour nous et pour nos vélos) et embarquons seul sur un " longue queue ".
Le trajet jusqu'à l'île de Don Det prend à peine dix minutes.
(en bleu trajet en vélo, en vert trajet en bateau)
Mais déjà nous nous rendons compte que c'est magnifique.
L'arrivée au port de Don Det
Une fois débarqué, nous consultons nos téléphones, afin de trouver un hébergement.
Quelques minutes après nous sommes devant le " Champa Mekong Bungalows ". Parfait pour passer trois nuits et nous reposer. 150 000 kips la nuit, avec vue sur le Mékong.
Sous notre balcon, des enfants jouent avec leur pirogue qui n'arrête pas de prendre l'eau.
Après avoir déjeuner dans le restaurant de la Guesthouse, nous nous posons une grand partie de l'après-midi. Philippe en profite pour se faire raser. C'est maintenant certain, ce n'est vraiment pas leur spécialité.
Vers 16 heures, nous reprenons nos vélos (sans les sacoches bien entendu), pour explorer une partie de cette première île.
Le pont des français qui relie l'île de Don Det à celle de Don Khon.
En face l'île de Don Khon
Jusqu'au pont la petite route est en béton. Nous la quittons, pour emprunter un chemin en terre et en sable, afin de suivre le Mékong. De temps en temps, il y a quelques petites plages. Anne-Marie se laisse tenter.
Tout le long du chemin, les restaurants, les guesthouses et les petites fermes se cotoient, avec le Mékong à quelques pas.
A 17 heures nous nous arrêtons boire un verre dans un bar, afin d'assister au coucher du soleil.
Magnifique coucher du soleil sur le Mékong et les 4000 îles.
Après ce bon moment, nous rentrons. Sous notre logement, de nombreuses embarcations sont en train de poser leurs filets.
Nous terminons notre journée par un restaurant à côté de l'embarcadère.
En rentrant, nous nous apercevons, que l'île est entrain de se réveiller. Les bars et les restaurants jusqu'à là fermés, sont tous ouverts.

Vendredi 12 janvier 2024 : Les 4 000 îles (Don Det et Don Khon) - 20 kms et 15m D+ en 1h45 de vélo.
Pour cette deuxième journée aux 4000 îles, nous explorons Don Khon.
En noir en vélo et en rouge à pieds.

Le jour se lève  sur le Mékong.
Avant de partir, petit déjeuner au bord du Mékong.
Nous longeons le Mékong dans la partie sud de l'île de Don Det.
Passage sur le pont des français pour aller explorer l'île de Don Khon.
A droite Don Det, à gauche Don Khon.
Les français avaient construit un chemin de fer passant et reliant les deux îles, afin d'éviter les chutes du Mékong.
Exposée, une des locomotives de l'époque.
Wat Khon Tai
Nous nous rendons ensuite aux chutes de Li Phi Somphamit Waterfalls.
Li Phi signifie en lao " le piège aux mauvais esprits ", les laos pensent que les chutes captent les mauvais esprits, si bien qu'ils ne se baignent jamais à cet endroit. Les chutes ne sont pas très hautes, mais le cadre est très beau avec son couloir de roches qui forme un torrent. 
Après avoir acquité un prix d'entrée de 30 000 kips par personne, nous franchissons un pont en bois pour accéder aux chutes.
Le site a été aménagé, mais depuis est un peu laissé à l'abandon.
Les chutes ne sont pas très hautes, mais le cadre est sauvagement beau.
Poupoule a apprécié
Malheureusement beaucoup de bouteilles plastiques.
Magnifique
Un fort débit
Nous reprenons nos vélos pour rejoindre Hang Khon.
Ce petit village est à l'extrémité sud de l'ïle. 
C'était le port d'où partait le train.
Nous posons nos vélos, pour aller marcher en bord du Mékong.
Anne-Marie en profite pour se baigner, malgré un fort courant.
Pour accéder à une petite île, nous empruntons un pont en bambou, très sommaire.
En face du village, un barrage.
Un petit village avec plein d'animaux.
L'arbre Boulet de canon.
Retour par le même chemin
Après cette petite balade, pause avec Poupoule pour admirer le site.
Les 4000 îles portent bien leur nom.
La route qui mène jusqu'à Hang Khon, est l'ancienne voie de chemin de fer, avec ses nombreux ponts.
Après quelques kilomètres, nous empruntons un chemin en terre qui nous mène à une autre chute.
Khon Pa Soi Waterfalls
On débouche sur un site spectaculaire de chutes rapides. Au milieu, on découvre, de gigantesques nasses à poissons en bois et en bambou de plus de 10m de long. En période de hautes eaux, ces nasses peuvent attraper chacune jusqu'à 500 kg de poisson.
Pour y accéder, un pont bien mal en point.
Les gigantesques nasses à poissons
De plus petites 
Les chutes au-dessus des nasses
Il faut être agile pour accéder aux nasses. Nous sommes en saison sèche, alors imaginons en saison des pluies.
Nous trouvons un petit endroit, avec peu de courant, Anne-Marie en profite pour une petite baignade.
Nous retrouvons nos vélos, pour continuer notre route.
Outre le tourisme qui fait vivre une partie de la population, les habitants des deux îles restent avant tout des pêcheurs, des agriculteurs et des éleveurs. Comme partout au Laos, les animaux vivent leurs vies.
A nous de faire attention.
De partout, ils cultivent de petits jardins, bien protégés.
Comme il est agréable de rouler sur cette petite route le long du Mékong.
Juste avant de quitter l'île de Don Khône, nous déjeunons dans un restaurant épicerie, au milieu des chiens, des chats et des poules.
La mère en cuisine et le père en salle. Pendant ce temps leurs petites filles s'occupent dans le magasin, en se préparant à manger.

Samedi 13 janvier 2024 : Les 4 000 îles (Don Det et Don Khon)
Une journée de farniente à rester à la Guesthouse à contempler la vie sur le Mékong.

Dimanche 14 janvier 2024 : Les 4 000 îles (Don Det) - Thakho : 15,7 kms et 27m D+ en 1h10 de vélo.
A 8h30 nous quittons ce havre de paix que sont ces îles, en prenant un des bateaux qui relie Nakasong. Une fois à destination, nous allons visiter les chutes de " Khone Phapheng Waterfall ". Une fois cette visite faite, nous ne faisons qu'un kilomètre pour trouver un hébergement. L'objectif étant d'être le plus près possible de la frontière (8kms), afin de la passer de bonne heure demain et ainsi pouvoir effectuer les 60 kms jusqu'à la ville suivante.
En bleu le parcours en vélo, en vert le parcours en bateau
8h30 nous embarquons
Dix minutes plus tard nous arrivons au port de Nakasong.
A la différence de l'aller, nous débarquons dans la partie des locaux.
Petite rampe pour arriver sur la route.
Traversée de Nakasong, son marché, sa station de bus ...
Livreur de charbon de bois.
Une heure plus tard, nous arrivons aux chutes de " Khone Phapheng Waterfall ".
La hauteur des chutes est de 21m, en plusieurs rapides répartis sur environ 10kms. Avec un débit moyen de presque 11 000 mètres cubes par seconde et un débit maximum supérieur à 49 000 mètres cubes par seconde, ces chutes ont le débit le plus important du monde.
Le site a été aménagé, mais ne semble pas être bien entretenu.
Quelques balançoires trônent pour permettre de belles photos. On a fait comme tout le monde.
La petite vendeuse bien triste, a accepté de s'assoir avec Anne-Marie pendant plusieurs minutes.
Notre hébergement du soir.
Une chambre très basique, loin d'être propre, avec des toiles d'arraignés, une douche et des toilettes limites. Jusqu'à 22h la musique à fond et pour clôturer tout cela, des personnes ont ouvert notre porte pendant la nuit. Bon, on va dire qu'ils se sont trompés, mais ils ont réussi à ouvrir. Bref, finalement on a quand même dormi un peu.


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